[Scenario] Le Linge Sale

C'est un scenario d'une amie que écrit a ses heures perdue (Aurelie, si tu nous regarde, gros bisou). Je vous le livre sans en changer une ligne !

Lieu de l’intrigue : Un pressing.

Une femme d’une quarantaine d’années a l’air revêche est en train de repasser dans sa loge.
Une vieille femme très richement vêtue et à l’air hautain entre dans la laverie et commence à discuter avec la gérante de la laverie.
Un jeune homme à l’air bourgeois , cheveux sagement coiffés et costume deux pièces entre, salue poliment les dames et commence à mettre de l’argent dans l’une des machines.
Les deux femmes le regardent d’un air approbateur, semblant penser que ce jeune homme est quelqu’un de bien.

A cet instant un autre jeune homme entre dans la boutique, il est vêtu d’un jean troué et d’un t shirt parsemé de tâches de peintures et de trous. Il a le nez et l’arcade sourcilière droite percée et on aperçoit un bout de son tatouage dépassant de son t shirt sur son bras droit.
Il salue poliment les trois indvidus présents dans le pressing, la gérante de la laverie le toise d’un air dégoûté , hoche brièvement la tête dans sa direction en guise de salut et semble subitement absorbée par son repassage.
La vieille femme bourgeoise ne daigne même pas le regarder, elle se détourne et part dans la direction opposée en direction de la machine dans laquelle on doit mettre son argent.
Le jeune homme mal habillé la regarde l’air peiné puis se dirige à son tour vers la machine.
Arrivé là il salut le jeune homme bourgeois qui le toise de haut en bas avec un sourire narquois et se dirige sans un mot vers l’une des machines.

La vieille dame, le jeune bourgeois et celui qui est mal habillé se trouvent chacun devant une machine à laver.
Le jeune bourgeois commence à vider son sac de linge dans la machine,il empoigne un pantalon et semble soudain inquiet et jette des regards furtifs autour de lui, il croise le regard de la vieille femme qui semble elle aussi inquiète. Tous deux semblent gênés et esquissent un bref sourire gêné avant de se retourner vers leurs machines respectives.
Le jeune bourgeois se tourne sur le côté de façon à ce que personne ne puisse le voir et sort un revolver de son pantalon qu’il glisse rapidement dans sa veste avant de continuer à remplir la machine avec son linge.
Le jeune homme mal habillé semble détendu, il remplit sa machine avec son linge en sifflotant et en souriant légèrement.
La vieille femme a les mains qui tremblent, elle jette un regard en direction de la gérante du pressing toujours en plein repassage puis sort de son panier une tenue sexuelle sadomasochiste cernée de piquants qu’elle fourre précipitamment dans la machine. Elle regarde d'un air méfiant le jeune mal habillé qui est maintenant en train de programmer sa machine , il lui sourit , elle détourne brusquement la tête d’un air méprisant.

Les trois protagonistes repartent avec leur sac de linge propre.
Le jeune homme bourgeois salue la gérante du pressing , elle lui répond en lui adressant un grand sourire et celui ci s’éloigne en passant sa main sous sa veste pour vérifier que son arme est toujours sur lui.
La vieille femme salue également la gérante du pressing qui la salue en retour puis sort de la laverie en prenant une pastille de menthe dans son sac, on voit alors qu’il y a un fouet au bout duquel pendent de petits pics. Elle referme prestement son sac, remet ses cheveux en place et sort.
Enfin le jeune home mal habillé passe à côté de a gérante et la salue, la gérante le regarde l’air hautain puis se dirige vers le fond de sa loge. Le jeune homme mal habillé la regarde l’air attristé et résigné et sort.

Fond noir où il est écrit : Ne vous fiez pas aux apparences. (ou autre message du même genre).

Générique de fin.